Cela fait deux semaines aujourd’hui que Pegasus a quitté Saint-Barthélémy pour la transat retour avec Cédric et Marc à bord.
Nous avons fait le choix d’embaucher un routeur qui est une personne à terre qui va donner tous les jours des coordonnées géographiques à Cédric afin de lui tracer une route en fonction du vent, des courants, de l’état de la mer etc…
A l’aller, nous nous étions débrouillés seuls en téléchargeant les fichiers météo au fur et à mesure et en traçant notre propre route; mais pour le retour les vents, les courants et les phénomènes météorologiques sont plus complexes et nécessitent des cartes à plus grande échelle d’où l’aide du routeur.
Dans l’onglet du blog “Transat Retour” je mets à jour la localisation de Pegasus tous les jours ainsi que les commentaires que Cédric et Marc partagent avec le routeur. En cliquant sur les points bleus, vous verrez les commentaires correspondants à chaque jour.
Depuis le départ, malheureusement, le vent est très capricieux et a obligé Cédric à utiliser de nombreuses fois le moteur. Le souci est que Pegasus étant un bateau à voiles et non à moteur, notre autonomie en fuel est très limitée et il faut donc jouer la parcimonie.
Aujourd’hui, ils sont à peu près à mi-chemin entre St Barth et Gibraltar.
Il faut savoir qu’en général une transat retour se déroule en 3 phases:
1) la navigation des Antilles (ou Bahamas) aux Açores
2) une pause aux Açores durant une dizaine de jours pour se reposer, se ravitailler et évidemment découvrir ces îles.
3) la navigation entre les Açores et le port d’arrivée
Or, en ce moment, les Açores sont fermées aux touristes et seuls deux ports permettent un arrêt de 48h pour se ravitailler en eau, fuel et nourriture.
En partant, Cédric avait pour objectif de zapper cet arrêt et de filer directement à Gibraltar. Mais ce scénario est remis en question, non seulement parce que le vent n’est pas favorable à une route directe vers Gibraltar mais aussi parce que, toujours à cause du vent, il pourrait être nécessaire de refaire un plein de gazole…
La suite du parcours et le temps avant l’arrivée restent ainsi suspendus au bon vouloir d’Eole. Donc si vous connaissez quelques techniques, sortilèges, prières ou autres pour le convaincre de se maintenir au-dessus de 15 nœuds surtout n’hésitez pas à vous en servir 🙂
hello, les filles
un peu de soucis certainement d etre loin de cedric; mais nous faisons confiance a ce bon marin qu il est…….
que d aventures nouvelles et non prévues……plein de bonnes ondes, et encore merci pour les nouvelles
Je ne sais si je prierai Eole mais, il est certain que mes prières iront dans le sens du vent !!!
Courage, courage …