Nous restons deux jours à Laxe. Rien de particulier à part un temps maussade et une mer froide 😉
Le 16 Août, nous partons pour Portosin. Cette ville est au-delà du cap Finisterre, ce fameux cap le plus à l’ouest de l’Espagne et assez redouté des navigateurs.
La navigation se passe plutôt bien malgré les alternances de vent et de « pas de vent ». On s’aide un peu du moteur par moment mais finalement pas tant que ça. Evidemment notre performance est incomparable avec celle du bateau voisin qui vient nous narguer avec ses 25 nœuds de vitesse : eh oui nous croisons le trimaran Sodebo qui tire des bords dans la baie. Enfin croiser est un bien grand mot, disons plutôt que nous le voyons filer sur l’eau et disparaître aussi vite qu’il était arrivé !!! C’est assez bluffant…
En fin de journée (ou plutôt en milieu de nuit) nous arrivons enfin à Portosin. Le mouillage dans la nuit n’est pas simple mais on finit par se poser pas trop mal, et tout le monde se détend.
Le lendemain on tente de trouver le bus qui va à Saint-Jacques de Compostelle mais sans succès. Donc on laisse tomber l’idée et on profite de cette petite ville de pêcheurs durant 2 jours.
Le 18 Août, on continue notre chemin vers le Sud direction Vigo. Une grosse ville portuaire qui devient aussi populaire voire plus que la Corogne.
Nous ancrons le premier soir au fond d’une baie et avons encore droit à un spectacle de dauphins à l’entrée de la baie. Ils font leur show juste pour nous 😊
Comme nous avons raté St Jacques depuis Portosin, nous décidons d’y aller depuis Vigo donc pour plus de facilité nous décidons d’aller au port surtout que d’après les infos glanées ils ont une piscine couverte : enfin une occasion de se baigner. On appelle donc la marina qui nous dit qu’ils ont peut être une place mais que la manœuvre ne sera pas simple… On va donc voir et effectivement le passage est plus qu’étroit mais le capitaine se débrouille comme un chef et nous voilà tranquillement amarrés à un ponton. Seule mauvaise surprise : la piscine est fermée pour maintenance ☹ Quelle déception… Tant pis. On passe l’après-midi à visiter la ville tout en dénivelé et le soir on se couche tôt pour être en forme pour notre visite de Santiago de Compostelle le lendemain.
Mardi 20 : Saint-Jacques de Compostelle
Lever à 7h20 et petit déjeuner rapide avant de partir pour la gare. Départ du train 8h50. On a 20 grosses minutes de marche en montée pour atteindre la gare, ça met en jambes pour la journée ! Après 50 minutes de train, nous arrivons à Santiago. Evidemment, nous croisons énormément de pélerins facilement reconnaissables à la coquille St Jacques accrochée à leurs sacs à dos. La ville est superbe, avec des chapelles à chaque coin de rue et au centre la cathédrale qui abrite le tombeau de l’apôtre Saint Jacques. Pas de chance pour nous, elle est en rénovation et remplie d’échafaudages qui nous empêchent de profiter de toute sa splendeur. Mais l’émotion est là malgré tout et nous allumons une bougie en priant pour tous nos proches. Après avoir vadrouillé dans toute la ville, nous visitons le musée des pélerinages qui nous apprend plein de choses sur ces chemins qui sont présents dans chaque religion et symbolisent pour le pèlerin un retour à ses racines, une sorte de purification et de prise de conscience. Chez les catholiques, les 3 grandes villes de pèlerinage sont Saint Jacques de Compostelle, Rome et Jérusalem. Il nous en reste encore deux à faire 😊 et nous les ferons ! Les filles ont aussi été marqué par cette ville et demandent qu’à notre retour nous fassions une partie du chemin de Compostelle. Ça donne vraiment envie et tant que les filles sont motivées il faut en profiter 😉
Nous reprenons le train à 17h30 et sommes heureux d’arriver au bateau, d’enlever nos chaussures et de prendre une bonne douche : 12,4 kilomètres et 31 étages montés d’après le téléphone. Nous sommes fatigués mais heureux et encore sous le charme mystique que cette ville sacrée.
Mercredi 21 : Vers les Iles Ciès
En face de la baie de Vigo se trouvent les îles Cies, qui font partie d’un parc national. Il faut donc demander une autorisation de naviguer mais aussi d’ancrer. Vu que nous avons obtenu les autorisations nécessaires et qu’il n’y a pas de piscine à la marina nous décidons de rester un jour de moins au port et de partir vers les îles en milieu de journée. Avant ça c’est nettoyage du bateau pour Cédric et courses pour les filles et moi. On remplit les réservoirs d’eau et c’est parti pour 9 miles de navigation. On arrive en milieu d’après-midi et on s’ancre devant la plage principale parmi les autres bateaux. C’est la première fois depuis notre départ que la place est limitée là où nous ancrons !!! Cédric et les filles prennent l’annexe pour aller sur la plage. Hors de question d’y aller à la nage l’eau est à 18,6 !!! La nuit n’est pas très calme car le vent est fort et nous balade dans tous les sens…
Jeudi 22 : Le vent est tombé mais la mer est toujours aussi froide. C’est pas grave nous allons sur la plage et les 3 filles se baignent. C’est une première pour moi qui craint l’eau froide mais honnêtement je n’en pouvais plus d’être en bateau, entourée par l’eau du matin et soir sans pouvoir m’y baigner. Nous ne sommes pas restées 3 heures mais ça nous a vraiment fait du bien. L’après-midi on décide d’y retourner mais cette fois-ci avec les combinaisons intégrales. On fait une tentative de plongée mais il y a très peu de visibilité donc on retourne au bateau, on gonfle les bouées Toucan et Flamant Rose et les filles s’amusent toute la fin de journée 😊
Si tout va bien, demain matin nous irons sur l’île del faro pour randonner jusqu’à son phare au point culminant et nous partirons ensuite en début d’après-midi pour Baiona, de l’autre côté de la baie. C’est là que Christophe colomb est arrivé lors de son retour après la découverte du « Nouveau Monde »…
piscine = “enfin une occasion de se baigner”… C’est bien la peine d’être sur un bateau !!! MDR !!!
Et oui ça parait fou mais l’eau à 18 ça ne nous tentait pas 😁
Coucou zozo je pense chaque jour a toi tu me manques de plus en plus
Eglantine