Comme Cédric l’a dit, on est partis de Cudillero et on a navigué jusqu’à Punta del Cuerno, une jolie crique face à une plage. Durant le trajet, on aperçoit dans l’eau des crabes qui nagent entre deux eaux. Ils sont des dizaines et se laissent porter soit à la surface soit à 1 ou 2 mètres dessous. C’est assez étonnant c’est la première fois que nous voyons ça ! On reste deux jours dans ce joli coin et le matin du départ, Cédric et Margaux partent chasser et nous ramènent un poulpe, 2 vieilles et un petit sar. Nos repas du jour sont assurés ! Ensuite nous continuons notre route : on aimerait bien enfin arriver sur la partie ouest de l’Espagne qui devait être initialement notre point de chute à la fin de la traversée du golfe…
Mais le vent est paresseux et nous devons donc naviguer de nouveau au moteur afin d’avancer un peu.
Nous choisissons comme destination Ribadeo qui marque la frontière entre la région des Asturies et celle de la Galice. Sur le chemin nous croisons un poisson lune et encore des dauphins. Mais ceux-ci sont plus craintifs et semblent plus jeunes donc ils restent à une certaine distance. A l’arrivée, il faut rentrer dans l’embouchure d’une rivière, passer sous un pont (encore des émotions bien que le tirant d’air annoncé soit de 30 mètres et le nôtre de 20…) Ça fait toujours bizarre vu d’en bas et on a vraiment l’impression qu’on va racler le haut du mat ! Ça nous rappelle un moment de stress partagé avec nos amis lors de notre passage sous le pont de l’île de Ré (spéciale dédicace aux Bonnamy 😉) Mais le pont n’est pas le seul obstacle, il s’agit d’éviter les bancs de sable qui « bougent » régulièrement donc on ne peut pas se fier aux cartes mais il faut naviguer en surveillant constamment la profondeur indiquée par l’ordinateur de bord. Au plus bas, on avait 1,80 m sous la surface sachant qu’on a un tirant d’eau (c’est-à-dire la partie de notre bateau qui est sous l’eau) de 1,35m. Ça fait peu de place sous la quille… Mais on s’en est bien sortis. Au pire ce n’était « que » du sable et on a même croisé un voilier français qui lui cherchait à s’échouer et a trouvé le bon coin à marée basse. Photo à venir…
Ce coin était vraiment atypique et on se serait cru sur un lac canadien. Une végétation assez sombre, des petits bateaux, de gros troncs d’arbres entreposés sur les quais. Très dépaysant. On est allés faire un peu de tourisme dans la ville dont l’architecture est aussi très originale.
Bonjour les pirates,vous devez être amariner maintenant après 10 jours de navigations dont un début difficile. Bravo pour les vidéos depuis le drone.
Bonne navigation bon vent et bises à tous.
Yummy the octopus! 🙂
En cherchant des recettes pour mieux vous suivre, je suis tombée sur un blog d’un bateau qui fait le tour d’un monde – et où il est pas mal question de cuisine, au passage… 😉 Bref, cela m’aidera à trouver des idées de recettes en parallèle de votre voyage :))) http://www.saileat.fr/2017/07/30/recette-pulpo-a-feira/ par exemple (mais cette recette, je la ferai seulement pour qqn copines et moi 😉 ) Bises